A la fois produit d’épargne et de prévoyance avec une fiscalité très attrayante, l’assurance vie est très appréciée en France. Mais nombreux sont ceux qui ne maîtrisent pas les contours. Pour ce faire, nous allons vous expliquer dans cet article comment une assurance vie marche.
Principe de l’assurance vie
L’assurance vie est un placement auprès d’une compagnie d’assurance ou d’une banque. Le souscripteur est l’assuré dans la plupart des cas mais il peut également être un tiers. Ce placement génère des intérêts que vous pouvez récupérer avec votre capital de diverses manières. Soit par des rachats partiels ou totaux, soit vous choisissez un bénéficiaire à qui seront versés les fonds à votre décès.
Voir aussi : Comparateur assurance vie
Les formules disponibles
Selon le niveau de risque et la rentabilité, vous le choix entre plusieurs supports. Ces supports sont :
- Un fonds en euros : c’est la formule qui présente peu de risque. Elle offre une garantie du capital mais avec un faible Assurance vie rendement.
- Un fonds en unités de compte : cette formule est plus risquée car soumise aux fluctuations du marché. Le capital n’est donc pas garanti mais les rendements sont meilleurs.
- Un fonds mixte : cette formule est une combinaison des deux précédentes. Elle offre des rendements meilleurs au fonds en euros et est moins risquée que le fonds en unités de compte.
Moyens d’alimentation du contrat
Pour alimenter votre contrat, vous avez le choix entre des versements uniques (en une seule fois lors de votre souscription), des versements périodiques (mensuels, trimestriels ou annuels) et des versements libres (vous versez l’argent quand vous désirez avec le montant de votre choix mais en respectant le versement minimum si le contrat en a prévu).
Méthodes de perception du capital
Pour récupérer votre argent, vous le choix entre un rachat total (retrait de la totalité des fonds), des rachats partiels (retrait d’une partie du capital qui peut être programmé en versements mensuels ou trimestriels…) ou une rente viagère (perception de compléments de revenus mensuels ou trimestriels jusqu’à votre décès ; c’est particulièrement pratique pour les personnes retraitées).
Fiscalité
Les intérêts générés par les rachats sont imposables et vous avez le choix entre l’impôt sur le revenu ou le prélèvement forfaitaire libératoire. Mais ce choix doit s’opérer en fonction du taux marginal d’imposition. Lorsqu’il est inférieur au taux du prélèvement forfaitaire libératoire, l’impôt sur le revenu est la meilleure option. Dans le cas échéant, c’est le prélèvement forfaitaire libératoire qui sera plus avantageux. La fiscalité devient très avantageuse avec les années. Elle est d’environ 7,5% après 8ans de détention pour un rachat.